Shell, 2023 Kathleen Ryan
Galerie Karma
Bronze Dimensions de l’œuvre 146.0 x 250.2 x 127.0 (cm)
*Courtesy the artist and Galerie Karma
*Courtesy the artist and Galerie Karma
Kathleen Ryan est connue pour ses sculptures en matières précieuses de fruits moisis, qui rappellent l’équilibre dans la nature entre le brut et le délicat, la vie et la décomposition. Ses œuvres récentes s’inspirent des mollusques et des coquillages. Réalisée à partir de carrosseries d’automobiles rouillées, cette sculpture, coulée en bronze, rapproche les courbes des voitures de celles des coquilles d’escargots ou de conques. En associant le mécanique et l’organique, l’artiste dresse un parallèle entre les formes complexes naturelles et la quête d’innovation de l’humanité. La coquille entrouverte, agrandie à taille humaine, évoque un habitat dans lequel trouver refuge.
*Courtesy the artist and Galerie Karma
*Courtesy the artist and Galerie Karma
Les sculptures de Kathleen Ryan sont réalisées à partir d’artefacts glanés, qui deviennent des objets de méditation – imposants et spectaculaires – sur la société de consommation, le désir et la frontière ténue qui sépare le kitsch de l’élégance. La matière entre souvent en contradiction avec le sujet : des raisins sensuels et délicats faits de béton de construction ou des moisissures réalisées en pierres semi-précieuses. Comme dans les vanités de la peinture hollandaise, les traces du quotidien – cosses de graines, bijoux, accessoires domestiques, fruits moisis – deviennent des allégories ironiques de la sexualité, de la décadence et du cycle de la vie.
Stella Sella, 2023 Alicja Kwade
Galerie Mennour
Bronze patiné, pierre Dimensions de l’œuvre 123.5 x 59.0 x 128.0 (cm)
L’artiste détourne aussi bien les matériaux bruts que les objets du quotidien. Cette œuvre associe un fauteuil à bascule en bronze à une pierre. Cependant, ce rocking-chair ne se balance (« to rock ») plus, car il porte une pierre (« a rock ») comme tombée du ciel et trop lourde pour lui. Alicja Kwade repousse les limites de la réalité géologique et humaine. Si cette chaise représente habituellement la détente, une forme de paix, symbolise-t-elle ici le fardeau humain, tel un Sisyphe moderne face à son destin de devoir faire rouler sans fin et en vain son lourd rocher ? Au contraire, est-ce la matière vivante de la pierre qui gagne enfin son droit au repos ?
*Courtesy the artist and Galerie Mennour
Le travail d’Alicja Kwade travail a été présenté dans de nombreuses expositions personnelles dans des musées et institutions telles que la Berlinische Galerie ; le MIT List Visual Arts Center, Cambridge, Massachusetts ; le Centre de Création Contemporaine Olivier Debré – CCCOD, Tours ; le Kunsthal Charlottenborg, Copenhague ; le Haus Konstruktiv, Zurich ; le YUZ Museum, Shanghai ; le Eli and Edythe Broad Art Museum, Michigan ; le musée Frieder Burda à Baden-Baden ; la Whitechapel Gallery à Londres ; le Public Art Fund à New York. En 2019, elle a été sélectionnée pour créer une œuvre in situ sur le toit du Met à New York. Alicja Kwade a également participé à des événements internationaux partout dans le monde : Biennale d’Helsinki, Desert X à Coachella en 2021 ; NGV Triennial 2020 ; Setouchi Triennale 2019 et la 57ème Biennale de Venise en 2017.
Untitled (Beit el hmam I), 2023 Alex Ayed
Galerie Balice Hertling, ZERO…
Argile, bois d’olivier, acier, chaux Dimensions de l’œuvre 451.5 x 156.0 x 162.0 (cm)
*Courtesy the artist and Galerie Balice Hertling, ZERO…
Cette œuvre a la forme d’un pigeonnier, fait de bois d’olivier, d’argile, de paille et recouvert de chaux. Cette technique reste aujourd’hui encore une alternative aux constructions modernes dans le monde méditerranéen. Ce pigeonnier est le résultat de la convergence de différents récits, d’histoires locales, de situations imaginées par l’artiste, du rappel ici des animaux qui peuplent les villes. Les pigeons, utilisés traditionnellement comme messagers, deviennent des passeurs d’histoires.
*Courtesy the artist and Galerie Balice Hertling, ZERO…
Alex Ayed vit et travaille entre Paris et Tunis. Sa pratique itinérante le conduit souvent à passer au peigne fin les localités qu’il explore, révélant la symbologie des lieux et ravivant les imaginaires qu’ils renferment. Ces lieux sont une source d’inspiration pour de nouvelles œuvres qui restituent ces histoires à travers un large éventail de médiums, dont la sculpture, la peinture, la photographie et le son. Sa pratique consiste également à introduire clandestinement des objets dans l’espace de la galerie, non dans le but de changer leur nature et de les fétichiser en les faisant au sein du white cube, mais pour en extraire un narratif, quelle qu’en soit la portée, qui vienne s’agréger à d’autres récits.
AIDS Sculpture , 1989 – 2023 General Idea
Galerie Mitchell-Innes & Nash, Mai 36 Galerie, Esther Schipper, Maureen Paley
Acier inoxydable Dimensions de l’œuvre 195.0 x 195.0 x 97.5 (cm)
En 1987, en réponse à l’invitation d’Art against AIDS [L’art contre le sida] pour sa campagne de dons, le trio d’artistes canadiens General Idea détourne les couleurs et les lettres de l’œuvre iconique de l’artiste pop Robert Indiana, LOVE (1966), transformée en « AIDS » [SIDA]. À travers des sculptures publiques, peintures, affiches et papiers peints, General Idea a diffusé son logo AIDS, devenu emblématique de la lutte contre la maladie à travers le monde. Les graffitis ou les collages qui s’accumulent sur la AIDS Sculpture participent du dialogue qu’elle vise à établir avec le public et rappellent l’importance de l’engagement et du débat public.
*Courtesy the artist and Galerie Mitchell-Innes & Nash, Mai 36 Galerie, Esther Schipper, Maureen Paley
General Idea a été formé en 1969 par AA Bronson, Felix Partz et Jorge Zontal. Au fil de ses 25 ans d’existence, le collectif canadien a produit un important corpus d’œuvres à travers une diversité de médiums et de formats, et il continue d’être une référence pour des générations d’artistes dans le monde entier. Ses œuvres abordent des sujets aussi variés que l’archéologie, l’histoire, le sexe, l’origine ethnique, la maladie et jusqu’au mythe que représente le collectif en lui-même. General Idea a commencé à réaliser des œuvres liées au sida en 1987 et a produit nombre d’installations sur ce thème, jusqu’à la mort de Felix Partz et de Jorge Zontal des suites de maladies liées au VIH, en 1994.
The Butterfly, 2014 Nicène Kossentini
Selma Feriani Gallery
Fibre de verre translucide , tissu japonais et résine Dimensions de l’œuvre 180.0 x 150.0 x 10.0 (cm)
*Courtesy the artist and Selma Feriani Gallery
L’artiste capture la poésie éphémère des contes, de la danse, des mouvements – ici, ceux des battements d’ailes d’un papillon. Fait d’une fragile fibre de verre et d’un délicat tissu japonais, ce papillon au sol évoque les risques de ce rêve de voler, les périls de cette liberté, tel le mythe de la chute d’Icare, dont les ailes fondent quand il s’approche trop près du soleil. Le papillon fascine, depuis le philosophe Nietzsche, pour qui sa légèreté est l’incarnation du bonheur de la vie, jusqu’à Donna Haraway, qui propose dans Vivre avec le trouble, face à la crise environnementale, une alliance des espèces, une nouvelle parenté pouvant lier un humain et un papillon monarque.
*Courtesy the artist and Selma Feriani Gallery
Le travail de Nicène Kossentini est une invitation à faire l’expérience de la symbiose avec un environnement à la fois proche et précaire, une invitation à redécouvrir des liens perdus et des réalités enfouies qui font partie de son héritage culturel. Jouant sur les contrastes noir-blanc et l’à peine perceptible, Nicène Kossentini crée des paysages étranges et minimalistes. Ses photographies et ses vidéos capturent des sites et des plans sur le point de s’effacer, laissant le public hypnotisé, dans l’attente d’un événement imminent. Dans ses vidéos, photographies, sculptures, œuvres sur papier et peintures, qui toutes interrogent l’actualité, la recherche de l’esthétique, de la beauté et de la poésie apparaît comme un rempart contre la violence froide.
At Her Fingertips, 2022 Emma Jääskeläinen
Galerie PSM
Marbre rose norvégien, chaîne en métal, pierres – Dimensions variables
L’artiste incorpore dans ses sculptures de pierre des traces humaines, des éléments inattendus qui y apportent humour, fragilité ou émotions. Des chaînes relient cinq blocs de marbre ciselés dont la pièce centrale est une matrice, une « pierre mère ». Les chaînes unissent ces organismes minéraux à la manière d’un cordon ombilical, d’une transfusion sanguine ou d’un chargement de batterie.
*Courtesy the artist and Galerie PSM
Malgré la surface du marbre, rose comme une peau, ces formes volumineuses s’éloignent des images conventionnelles. En apparentant ces matières minérales à des corps vivants, interdépendants, l’artiste rappelle l’extrême diversité des formes de vie et des relations présentes dans la nature.
*Courtesy the artist and Galerie PSM
La sculptrice finlandaise Emma Jääskeläinen exploite un éventail de techniques associant, dans son œuvre, la sculpture sur pierre, le moulage en métal et le feutrage de laine. Ses sculptures représentent souvent des parties du corps humain, juxtaposant des textures vraisemblables avec des formes volumineuses et comiques. Ainsi, en associant des matériaux traditionnels avec des silhouettes empruntées de la pop culture du 20e siècle, l’artiste produit une œuvre qui établit des liens matériels entre le présent et le passé. Parmi ses récentes expositions, citons « Slo Mo Mother » (2023) au Centre d’art contemporain Vleeshal, Pays-Bas, « Young Artist of the Year 2022, At Her Fingertips » (2022) au Musée d’art de Tampere (2022) et « Proper Omelette » (2020) au Musée d’art contemporain Kiasma, Finlande.
*Courtesy the artist and Galerie PSM
LET IT COME LET IT GO, 2017 John Giorno
Galerie Eva Presenhuber
Pierre calcaire gravée
Dimensions de l’œuvre 90.0 x 170.0 x 80.0 (cm)
L’artiste a gravé dans un rocher en lettres capitales blanches un court poème, LET IT COME LET IT GO [Laisse venir laisse aller]. La répétition des mots comme un cycle témoigne aussi bien de la longue pratique du bouddhisme de l’artiste qu’il rappelle l’aube de la création artistique, celle qui a vu émerger la peinture rupestre et les premiers graffitis. Reprenant cette tradition ancestrale du geste artistique, l’artiste inscrit ses mots sur une pierre installée dans l’espace public, à rebours des slogans qui scandent habituellement les murs de nos rues, permettant à chacun et chacune de s’approprier cette poésie universelle.
*Courtesy the artist and Galerie Eva Presenhuber
John Giorno était un artiste polyvalent et engagé, notamment célèbre pour ses performances poétiques et son activisme illustrés par son projet Dial-A-Poem. En 1965, il fonde Giorno Poetry Systems, une organisation à but non lucratif destinée à soutenir des artistes, des poète·sse·s et des musicien∙ne∙s, et qui œuvre à la production d’événements et de festivals, possède une maison de disques et met en place un mécanisme de soutien financier à ceux∙elles de ses membres atteint∙e∙s du sida. Ses collaborations avec des artistes et des cinéastes tels Andy Warhol, William S. Burroughs ou son compagnon Ugo Rondinone l’ont amené à investir une diversité de médiums. Pendant la majeure partie de sa vie, il a pratiqué le bouddhisme et, en 2017, s’est mis en retrait de l’univers de la performance pour se concentrer sur la méditation, l’art et l’écriture de ses mémoires. Les Giorno Poetry Systems, sont toujours actifs, et invitent des artistes, des poète·poétesse·s et des musicien∙ne∙s à réfléchir sur le travail d’autres acteur∙rice∙s impliqué∙e∙s dans ces pratiques.
Oil and water, 2023 Oscar Tuazon
Galerie Morán Morán
Marbre, aluminium poli, eau, pompe à eau et composants électriques Dimensions de l’œuvre 88.9 x 58.4 x 58.4 (cm)
Le baril de pétrole brut est un talisman du commerce mondialisé. Il est l’indicateur économique de base à l’aune duquel la valeur des choses s’établit. Il apparaît cependant de plus en plus comme un symbole du réchauffement climatique et de l’exploitation des matières fossiles, comme la relique d’une époque qui doit se transformer. On dit que l’« huile » et l’eau ne peuvent se mélanger. Ici, le baril se pétrifie en pierre et transformé en source, avec ce bec typique des fontaines à eau des lieux publics. Si l’eau qui s’en écoule semble une victoire du vivant, un rétablissement de la nature, l’œuvre rappelle le risque d’épuisement de nos ressources naturelles.
*Courtesy the artist and Galerie Morán Morán
Les objets, les structures et les installations que crée Oscar Tuazon, que ce soit à partir de matériaux naturels ou industriels, ont tous une vocation fonctionnelle et invitent le public à les investir et à interagir avec eux. Passionné par l’architecture et le minimalisme, Oscar Tuazon est guidé dans son travail par une réflexion sur les outils, les techniques et la finalité des processus de construction, auxquels il cherche des alternatives : faire partie d’un paysage et l’habiter, tout en le préservant.
L’invisible, 2021 Julien Berthier
Galerie Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois
Polystyrène, résine époxy, peinture, bateau d’occasion, moteur Dimensions de l’œuvre 220.0 x 420.0 x 232.0 (cm)
L’artiste a imaginé, pour un port de pêche du parc des Calanques, à Marseille, ce rocher hyperréaliste – une barque récupérée et recouverte de résine sculptée – qu’il a mis à l’eau, comme une île que l’on pourrait faire naviguer à son gré. Ce morceau de calanque ajouté à un paysage se révèle à la fois « invisible » et troublant, comme le montrent les réactions filmées de surprise des navigant•e•s face à ce rocher par nature fixe et lourd, devenu mobile comme par magie. Cette dérive rocheuse, entre objet de plaisance et enjeu écologique, gagne dans le contraste avec le bassin des Tuileries une étrangeté nouvelle, celle d’une pierre à la beauté brute et pourtant elle aussi artificielle.
*Courtesy the artist and Galerie Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois
« Ne pas laisser le monde aux mains des spécialistes. » En construisant des objets à la fois hyperréalistes et fictionnels – qu’il confronte à l’espace public –, Julien Berthier reste fidèle à cette déclaration. L’artiste poursuit une ambiguïté permanente dans les œuvres et les situations qu’il produit. Il nous offre à la fois des objets plausibles (qui pourraient tout à fait dans nos sociétés actuelles) et leur critique. Loin de l’idée d’améliorer le monde, l’artiste utilise l’ironie en tant qu’acte de feindre l’ignorance pour susciter un questionnement, afin d’introduire une réflexion plus générale sur notre société.
Julien Berthier sort diplômé de l’École nationale des beaux-arts de Paris (ENSBA) en 2001. Il intègre, la même année, la galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois. Il est présent dans d’importantes collections muséales comme celle du musée national d’Art moderne (MNAM) ou celle du MAC VAL, ainsi que dans de nombreuses collections privées.
Avec l’aimable participation du Hangar Y.
Windy, 2022 Meriem Bennani
Galerie Clearing
Acier, aluminium, moteurs de vélos électriques, mousse Dimensions de l’œuvre 243.8 x 152.4 x 152.4 (cm)
À travers ses vidéos et ses installations multimédia, l’artiste montre la transformation de nos vies, de nos cultures et de nos relations à l’ère des technologies numériques, des réseaux et d’une consommation globalisée. Cette sculpture cinétique transpose physiquement son approche de l’animation et du mouvement. Composée de disques de mousse motorisés, elle tournoie de manière erratique, telle une tornade de dessin animé échappée de son univers en 2D pour celui de la 3D. D’où vient cette énergie brouillonne et bouillonnante ? L’artiste suggère que des éléments de nos vies sur écrans bidimensionnels pourraient s’incarner dans notre réalité tridimensionnelle.
*Courtesy the artist and Galerie Clearing
Meriem Bennani s’exprime à travers un large éventail de médiums : films, installations, environnements immersifs, qui souvent font appel aux standards de la culture populaire et de la consommation mondialisée (musique, téléréalité, mode), tout en se référant aux traditions et à l’esthétique propres à son pays d’origine, le Maroc. Réalisme magique, humour absurde, détournement de clichés culturels qu’elle réinterprète participent d’une œuvre complexe, une version en quelque sorte amplifiée du réel, dans laquelle le∙la spectateur∙rice est invité∙e à entrer.
© Meriem Bennani. Courtesy: l’artist, High Line et Audemars Piguet, CLEARING Bruxelles, New York, Los Angeles. Photographie : Une co-commission de High Line Art et Audemars Piguet Contemporary.
Desnatureza , 2022 Henrique Oliveira
Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois
Métal, papier mâché, bois de récupération Dimensions de l’œuvre 250.0 x 700.0 (cm)
*Courtesy the artist and Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois
Cette installation monumentale de l’artiste brésilien Henrique Oliveira crée l’illusion de racines monumentales émergeant du sol pour se rejoindre en un nœud central. Ce trompe-l’œil inséré dans le paysage du jardin est en fait réalisé en marqueterie de planches issues de palettes recyclées. À travers l’utilisation de tapumes – du bois employé en particulier dans les villes au Brésil pour les palissades de chantier –, l’artiste, sensible aux questions écologiques, dénonce la nature parasitaire et précaire de ces constructions et souligne l’enjeu de l’usage raisonné des ressources naturelles.
*Courtesy the artist and Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois
L’artiste brésilien Henrique Oliveira est diplômé de l’université de São Paulo (1997). Il s’est installé à Londres en 2020 et travaille sur des projets monumentaux in situ à travers le monde. Ses projets ont été notamment présentés à la Biennale de São Paulo en 2006 et 2010, à la Smithsonian Institution à Washington en 2011, au Palais de Tokyo à Paris en 2013, au Museum of Fine Arts à Gifu (Japon) en 2018, dans le cadre d’« Un été au Havre » en 2019 et à la Galleria Milan à São Paulo en 2023.
Il est représenté par la galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois depuis 2008.
Untitled , 2005 Hans Josephsohn
Skarstedt, Galerie Max Hetzler
Laiton Édition 2/6 + 2 AP Dimensions de l’œuvre 69.0 x 225.0 x 72.0 (cm)
Orphelin, émigré pendant la Seconde Guerre mondiale parce que juif, l’artiste a consacré son art à l’étude de l’humanité. Néanmoins, il ne s’agit pas ici de portraits : dans ses figures imposantes, corps et visages se devinent à peine. Les reliefs sculptés brouillent les limites entre figuration et abstraction. La surface dynamique de cette figure allongée contraste avec sa posture classique en sculpture, invitant le public à scruter les lignes du personnage dont l’anatomie est en apparence abstraite. Ainsi la matière brute semble s’animer et prendre vie, ou bien est-ce le personnage humain qui revient à l’état de matière.
*Courtesy the artist and Skarstedt, Galerie Max Hetzler
Tout au long de sa vie, l’artiste Hans Josephsohn s’est attaché à représenter la corporéité humaine par le biais de la sculpture. Modelées dans l’argile puis coulées en laiton, ses œuvres, telles des stèles, révèlent une surface complexe portant les traces du mouvement de l’artiste. Représentant des personnages debout ou couchés, ou des bustes de trois quarts, ces sculptures renvoient à un sentiment d’immuabilité se caractérisant par des volumes précis et des surfaces brutes.
Son travail a été montré lors de la Biennale de Venise en 2013. Plus récemment en 2021, Albert Oehlen a inclus des sculptures de Hans Josephsohn dans son exposition organisée au MASILugano, intitulée « Des grandes peintures de moi avec des petites peintures d’autres ».
Willow, 2014 Tony Cragg
Buchmann Galerie
Bronze Dimensions de l’œuvre 235.0 x 235.0 x 251.0 (cm)
Les couches de formes circulaires de cette sculpture rappellent un saule pleureur que l’artiste observe à côté d’une maison en Suède où il passe l’été. Tony Cragg explore le lien entre le statique et le mouvement, entre la technologie et la nature, entre une forme rationnelle et l’émotion qu’elle suscite. Il a varié les matériaux de la douzaine de sculptures de la série : acier pour les plus petites, bois stratifié, bronze ou pierre pour les plus grandes. Celle présentée ici en est la plus imposante. Malgré la matière dure, les formes molles et fluides semblent s’animer et se métamorphoser, entre motif végétal, abstraction organique et plis protecteurs.
*Courtesy the artist and Buchmann Galerie
L’œuvre de Tony Cragg témoigne d’une méthode qui consiste à revisiter et à développer constamment les questions de figuration et leurs réalisations sculpturales. Ses sculptures peuvent être décrites comme des appropriations visuelles de formes et de structures issues de notre environnement de vie complexe. La conception du contenu et le vocabulaire varié des formes découlent aussi bien de son étude des formes de vie organiques et des structures microbiologiques que de son travail avec des matériaux quotidiens et des techniques modernes. La continuité et la validité de son travail reposent sur des questions fondamentales que la relation entre le corps, le matériau, l’objet et l’espace.
Voulez-vous danser avec moi ? Merci, je ne préfère pas !, 2023 ROMINA DE NOVELLIS
Galerie Alberta Pane
L’artiste reprend la tradition du kiosque à musique. Paradoxalement, ce lieu de rassemblement lui permet de réfléchir à la solitude que l’on peut ressentir dans les relations humaines, y compris en groupe. L’objet communautaire et poétique du kiosque devient un squelette architectural de fils de fer, décoré de piquants, comme si seuls les souvenirs aigus, mélancoliques ou blessants, restaient. La fête aura-t-elle lieu ?
*Courtesy the artist and Galerie Alberta Pane
L’artiste était présente plusieurs heures de la semaine. Seule dans le kiosque, elle a effectué une danse libre et non chorégraphiée sur une musique issue d’un orchestre. Un jeu se dessine entre sa présence et son absence, le vide rempli par la musique.
Romina De Novellis est une performeuse, artiste visuelle et chercheuse née à Naples et ayant grandi à Rome. Elle réside à Paris depuis 2008. Initialement formée à la danse, elle étudie le corps d’un point de vue anthropologique et à travers le prisme des cultures méditerranéennes.
Prenant appui sur les théories éco-féministes, l’artiste analyse et dénonce les mécanismes d’oppression de nos sociétés et les dichotomies homme-nature, féminité-masculinité, Nord-Sud, scientifique-intuitif, pouvoir-corps, establishment-contre-culture. Son travail vise à mettre en lumière la nécessaire réappropriation tant par les femmes que par les hommes de leur féminité, pour questionner les modèles dominants.
Sources
Comme il est d’usage, photos des oeuvres publiées avec la courtoise des artistes et des galeries
Un très beau style moderne très particulier mais bon j’aime bien de plus la créatrice est très charmante lol .
Merci pour ces beaux partages en photos pour nous faire découvrir différente facette de Paris , je passerai terminer les commentaires plus tard car là il faut que je me sauve , bonne soirée bisous.
Bonjour Francine. Il y a quelques sculptures que j’aime bien et d’autres moins. Bonne journée et bisous
coucou si moi j’aime bien ces arts modernes il y a de belles sculptures même modernes et puis l’art c’est comme le vie sa évolue, et il pleut ce matin c’est triste ce temps mais la terre a besoin d’eau , je te souhaite un bon Jeudi ,belle journée ,bises
Bonjour Francine,
Surprenant, c’est le moins que l’on puisse dire!
Bonne journée,
Frans
Coucou Francine!! L’oeuvre monumentale de Tony Cragg est ma préférée, de par sa forme circulaire de la variété des matériaux et sa couleur … merci pour ton passage ! Bises !
Des artistes qui arrivent à concrétiser leurs inspirations d’une manière originale , il faut savoir apprécier …. Merci Francine de nous montrer au long de tes billets toutes les oeuvres de tout bord … à nous d’apprécier ou non !
Bonne soirée chez toi avec les pensées amicales de mon coin ch’ti ! Nicole
Bon … comme d’hab … vraiment pas emballée par ces oeuvres d’art moderne !
Je suis étonnée ! demain ça sera un peu plus beau !
Salut,
il pleut mais ce n’est pas une nouvelle.
Hier j’ai réussi à bosser un peu dans le jardin.
Ce matin prise de sang en vue du scanner.
Je vous souhaite une bonne journée .
On ne rate pas l’humour du mercredi chez les “Tiot”.
Je suis toujours attiré par curiosité, à ce genre d’expositions d’Art Contemporain… mais comme je suis foncièrement classique dans ma façon de penser… je finis par être toujours un peu déçu… par le manque d’esthétisme de la plupart de ces « oeuvres » le plus souvent.
Voilà, mon sentiment, à ce propos.
Ceci dit, tes images sont parfaitement cadrées et non pas à souffrir de la moindre remarque de ma part … au contraire.
Bonne journée Francine.
Je suis bien consciente que tout le monde attend avec impatience ce rendez vous annuel de l’art contemporain, et que tout le monde aime !! mais ne t’inquiète pas, je ne t’en veux pas de ne pas aimer lol !!! demain ça sera un peu plus esthétique
J’avoue ne pas trop être en adéquation ou “transportée” par ces œuvres, mais il en faut pour tous les goûts.
COUCOU TON COMM EST PASSE MOI JE SAIS PAS CHANGER BISES ET SUPER POST
Salut
Le temps est pluvieux mais la météo prévoit du soleil cet après midi .
J’ai du boulot à faire au jardin.
Bonne journée
Bonjour Francine
Même si ce n’est pas ma tasse de thé ce genre d’art, j’admire quand même l’originalité de certaines œuvres comme le marbre norvégien, ces Noeux en bois…. et tes photos sont tellement belles que l’on ne peut qu’admirer, félicitations à cette charmante artiste qui a beaucoup d’imagination et d’originalité.
Merci pour ta gentille visite et me voilà en un clic dans le bel univers de ton blog, merci internet….
Quelques citations optimistes du net (on en a bien besoin en ce moment) pour te souhaiter un bel AM et une exquise semaine.
***
« Pensez de manière positive et la vie devient plus riche. » Edward Vernon.
« Être heureux ne signifie pas que tout est parfait. Cela signifie que vous avez décidé de regarder au-delà des imperfections. » Aristote.
« Il faut positiver, c’est une façon formidable de vivre. » Jean Gastaldi.
« Derrière chaque difficulté, il y a une opportunité. » Albert Einstein.
Vis le moment présent, sois reconnaissant pour les petites choses que la vie t’apporte et aussi envers les gens qui t’entourent. Réjouis toi de chaque instant et bientôt se lèvera le jour où tout ira mieux. » Auteur(e) inconnu(e).
***
Prends soin de toi.
Gros bisous ensoleillés de mon ti rocher où la chaleur s’est installée.
Bonjour Francine.
Original et pas laid du tout !
Ici, la pluie est arrivée et l’orage est annoncé.
Gilbert et Bernadette
Bonjour d’Angers,
Oui ! … Œuvres étonnantes mais qui méritent le détour ! …
Belles photos … J’aime bien la tornade ! …
~
Bonne journée … Amicalement … Claude …
Mon blog : htpp://www.les-mauges.fr
Je ne les aime pas toutes mais elles sont tout de même originales. J’imagine aussi que lorsqu’on les découvre en vrai cela doit être différent. En tous les cas j’aime l’idée que l’art se déplace pour aller vers les gens. Merci pour toutes ces explications. Bisous et une bonne journée
certaines oeuvres laissent perplexes ! je terminerai dans le second article par celles que j’ai préféré (les moins moches on va dire)
Kikou ma chère Francine,
J’ai lu les explications de ces oeuvres.
Mais j’ai beau essayé de me représenter ce qu’a voulu faire l’artiste, je n’y arrive pas.
Je ne suis pas fan du tout.
Par contre, j’aime bien quand tu nous présentes ce que je ne connais pas.
Bisous Francine et bonne journée ♥
Ne t’inquiète pas, pas grand monde n’est fan !!!
Il en faut pour tous les goûts mais pas top pour moi.
Bonne soirée.
Bises.
Je ne suis pas fan de cet art moderne habituellement, pourtant ici, plusieurs oeuvres interpellent et accrochent le regard. bises. FRANCOISE
Il y a du pour et du contre, mais une belle expo!
Bisous
Bonsoir Francine
Pour un début de semaine c’est difficile à saisir, je n’arrive pas à faire la relation de ses idées. Je reviendrai voir, peut-être que je pourrai en comprendre plus.
Merci pour cette expo.
J’espère que tu vas bien
Passe une très bonne soirée
Gros bisous
@lain
un galériste m’a dit un jour : il ne faut pas chercher à comprendre, on aime une oeuvre, ou on ne l’aime pas ! conseil que j’applique, néanmoins je cherche à comprendre, et souvent j’ai bien besoin d’explications pour comprendre ce qu’a voulu dire l’artiste !
Bonjour Francine
une belle série de cette exposition
j’aime en particulier les sculptures ” Let It Come Let It Go” et “Willow”
merci pour ce joli partage intéressant
bon début de semaine
Bonjour Francine
Belle exposition contemporaineprésentée par le musée du Louvreet Paris à ciel ouvert de ses sculptures ou la nature fait corps …..
bonne soirée
Amitiés
un grand bravo à la Mairie de Paris pour offrir aux visiteurs une autre facette de l’art et de cette façon gratuite!!
Bises
tu sais que je vais finir par apprécier l’ impressionnisme, tant je trouve moches toutes ces choses bizarres que ces ” artistes ” tentent d’ expliquer !
Une oeuvre déjà, ne devrait pas avoir besoin de commentaires, c’ est donc que ces ” créateurs ” savent que c’ est incompréhensible pour les visiteurs !
Heureusement que ça n’ esquinte pas les objectifs !
Passe une bonne soirée
bisous
comment ça tu n’aimes pas l’impressionnisme ?! c’est le courant que je préfère !!!
je savais que tu serais content de voir cette exposition, dans la seconde partie les oeuvres seront plus jolies, enfin disons plus esthétiques
la galerie suisse Art Basel a fait fort cette année
Bonjour Francine, merci pour tes superbes photos et toutes les informations. Coup de coeur pour le pigeonnier et le noeud en bois. La promenade est belle.
Gros bisous et bel après-midi ♥
Bonjour
bonne initiative de sortir les oeuvres de galeries ou musées. Le pigeonnier me rappellent l’Afrique !!
bisous
Bonjour,
Il faut vraiment aimer la sculpture moderne mais j’aime pas.
C’est lundi alors on commence la semaine doucement surtout qu’il pleut.
J’espère que tout va bien par chez vous.
Bonne semaine
C’est vraiment spécial…
On peut voir ça jusque quand ?
trop tard, c’est fini 🙁
j’y suis allée hier, dernier jour, à cause de la météo pourrie
Ces expos dans les jardins parisiens me manquent Merci du voyage
Bonjour Francine
Des œuvres variées et originales, avant de te lire je pensais que le pigeonnier représentait un énooorme nid de Frelons asiatiques …..
Bravo pour cet article, entre photos et explications c’est une belle découverte
Bises, bonne journée
Bonjour Francine très beau reportage, de magnifiques photos que j’admire bien que ces oeuvres d’art me laisse “froide” pas d’émotion, juste admire le travail bisous bon après-midi MTH
C’est vraiment une belle expo qui transfigure le jardin des Tuileries. Bravo à l’artiste, mais aussi à toi pour tes superbes photos et explications.
Bises et bon début de semaine – Zaza
Le moins que l’on puisse dire est que toutes ces sculptures sont d’une grande originalité. J’aime bien les premières, moins ensuite. Merci du partage.
Bonjour… Chaque artiste a ses façons de travailler la matière, ici on peut en apprécier plusieurs… merci pour les explications, pas évidentes pour moi, belle journée, bises jill
Très bonne semaine à tous, merci pour votre visite