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Musée des Arts Forains Paris (2)

Musée des Arts Forains

Les Pavillons de Bercy
53 avenue des Terroirs de France

L’art forain

Parce qu’il s’adresse au plus grand nombre, certains considèrent l’Art Forain comme un art mineur. “Or, son extrême élaboration et la démarche volontariste de ses créateurs nous démontrent le contraire : les forains conçoivent leurs attractions comme des spectacles, faisant appel à des grands artistes et à toutes sortes de techniques scéniques et décoratives. En ce sens, l’Art Forain est un art décoratif à part entière, fait pour émerveiller le peuple et volontairement chargé d’un grand pouvoir de séduction”.

*L’éléphant et sa nacelle à l’entrée du Théatre du Merveilleux.

 Le carrousel-salon
Les origines de la fête foraine remontent aux grandes foires commerciales du Moyen âge. À côté des marchands,  les saltimbanques avec leurs tours et boniments drainaient le public vers les attractions spectaculaires de la foire.
“Au fil des temps, la fonction commerciale des foires cède la place à la seule fonction de divertissement. Les attractions se développent et se diversifient et l’on voit apparaître les manèges, les premiers divertissements à procurer des sensations physiques de vertige et de vitesse”.

La Fête Foraine au début du XIXème siècle a démocratisé les manèges.  Vers 1880, les premiers carrousels sont apparus,  devenant de véritables palais éphémères. Derrière une imposante façade, un luxueux et vaste salon couvert pouvant atteindre 800 m2, regroupait une salle de bal, une brasserie, une scène de spectacle, des attractions et un manège tournant. “Afin d’imaginer l’immensité de ces métiers couverts et fermés, le transport d’un Carrousel Salon demandait 18 wagons de chemin de fer de l’époque”.

La découverte d’un univers «monumental» est à l’origine du musée et de la collection de Jean-Paul Favand.

«Il y a 20 ans, raconte Jean-Paul Favand, j’ai découvert des fragments de boiseries dont la qualité de sculpture évoquait les lambris d’un palais. Mes recherches me permirent d’établir qu’ils venaient d’un carrousel salon. On entendait par-là un gigantesque monument nomade, contenant sous couvert : un manège, un bal, un orgue, un bar et des jeux. Le luxe y est donné par la sculpture, la polychromie, l’éclat des matières et la luminance du cristal. Ces carrousels étaient les plus fantastiques attractions de la fête foraine, des cathédrales laïques qui eussent été classées si elles n’avaient été nomades. Alors, je pris ainsi conscience de l’ampleur du sujet que je défrichais.”

*Le tir Marenghi.

La fête foraine : le voyage immobile.
“À la “Belle Époque”, l’enceinte magique du champ de foire constitue un véritable échantillonnage de l’Univers. Des foules qui ne connaissent encore ni la télévision, ni l’explosion du tourisme, découvrent les curiosités venues des cinq continents offertes en spectacle : sauvages d’Amérique, fauves dressés d’Asie et d’Afrique, musées d’ethnologie, scènes et paysages rêvés de pays lointains déployés sur les décors et les reconstitutions animées des cycloramas, dioramas et autres panoramas”.

La course du Palio. 

Cette attraction fait réf2rence à la course folle du palio de Sienne.Tous les 16 août, cette course hippique spectaculaire fait vibrer les habitants de la ville de Sienne en Italie. Tous les coups bas sont permis, ce qui n’est pas sans risque pour les chevaux et les jockeys.

Dix des dix sept quartiers de la ville de Sienne s’affrontent pour remporter le palio. Le palio est la bannière de soie qui symbolise la force du quartier vainqueur. Ce spectacle unique en son genre concentre toutes les passions, tous les tourments et toutes les rivalités de ses habitants.

Cette course est une cavalcade sauvage qui met surtout à rude épreuve les nerfs des chevaux et des jockeys qui participent à cette course. La foule est prise d’une folie collective entretenue par des chants, des toasts, des prières et des invocations à la Vierge.
Dix chevaux représentant dix quartiers de la ville. Ils s’élancent pour trois tours exaltés où tous les coups bas sont permis. Queue de poisson, coups de cravaches cinglants et chutes parfois brutales agrémentent les 2 minutes de folie que dure cette cavalcade. Les accidents sont nombreux.

 

*Il s’agit de faire rouler une boule dans les trous prévus à cet effet, pour faire ava,cer les chevaux. Il y a trois niveaux : si la boule va dans le trou rouge, le chaval avance au galop, dans le bleu, il va au trot, dans le jaune il avance au pas. Une jeune femme commente en direct la course.

Sources : www.arts-forains.com/

www.pavillons-de-bercy.com 

19 commentaires pour “Musée des Arts Forains Paris (2)”

  1. C’est sympa ces petits chevaux , il y a une belle ambiance dans cet endroit
    Encore bravo pour ta photo à l’obelix entier !!

  2. Bonjour Francine,
    Une suite très agréable aux photos publiées hier. Je me rappelle que dans les années 50, il y avait encore un stand avec ce genre de courses de chevaux à notre kermesse locale!
    Amitiés,
    Frans

  3. Merci Francine de nous avoir présenté c’est manèges et attraction d’antan si bien entretenus dans ce lieu magique. Bises et bonne journée

  4. Inutile de préciser que j’adore les petits chevaux, ils sont bien représentés, merci du partage, bon vendredi, bises*.

  5. Superbe,comme d hab,je n imaginais pas ce musée de cette façon,je ne tarderai pas à y aller faire un tour..Merci pour toutes ces photos et explications,ça nous éclaire énormément dans le monde des arts forains…Bonne journée

  6. sais tu que cette “course” existe encore , nous avons vu ça dans un espèce de casino pour enfants à Sun city en Afrique du sud, ils misaient sur des numéros avec des jetons et gagnaient une peluche !!

  7. c est trés beau , des couleurs , des jeux , la fete foraine est magique , et populaire régal des enfants et meme des grands loll
    bonne journée pour toi Francine

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