André Gill
Une des “figures” de Montmarte
Statue Rue André Gill Paris 18
André Gill, de son vrai nom Louis-Alexandre Gosset de Guines, est né à Paris le 17 octobre 1840, et décédé à Charenteon à l’âge de 45 ans, le 1er mai 1885. Ce caricaturiste et chansonnier français fut une figure célèbre de Montmartre. Il est enterré au Père Lachaise, une statue est élevée dans la rue portant son nom.
Il est le fils naturel du comte de Guines et de Sylvie-Adeline Gosset, couturière originaire de Landouzy-la-Ville dans l’Aisne. Au moment où le second Empire s’écroule et où la République qui lui succède va enfanter une révolte populaire, iI est âgé d’une trentaine d’année. Il va “traverser ces évènements non seulement à la façon de l’artiste décrivant son temps mais également en citoyen portant un regard “engagé”, ce qui permet de mieux saisir les motifs et l’enchaînement des évènements.” Il traverse ces évènements le crayon à la main.
Ses dessins paraissent dans les journaux satiriques La Lune, dont il deviendra le rédacteur en chef de La Lune Rousse. Il fait partie des Zutistes. Il fonde des revues plus ou moins éphémères comme “La Parodie” (1868-1869).
Certaines de ses caricatures d’hommes de son temps sont restées célèbres : Léon Gambetta, Jean Raspail, Victor Hugo, Alexandre Dumas père, Georges Bizet, Charles Dickens, Jules Verne, Adolphe Thiers. Également chansonnier à Montmartre, il fréquente le « cabaret des Assassins », qui deviendra célèbre sous le nom « Lapin Agile », il est l’auteur de l’enseigne représentant un lapin bondissant hors d’une marmite.
Anecdote. (célèbre à Montmartre)
Dans les dernières années de sa vie, André Gill fréquente le Cabaret des Assassins (l’actuel Lapin Agile, ou Lapin A Gill) à Montmartre “dont il va peindre l’enseigne grâce à un “à peu près” et à sa faculté de réaction toujours vivace. Un client avait effectivement écrit sur un mur du bistrot où l’artiste avait porté son pinceau “Là peint A. GILL” et lui peignit à partir de cette phrase un lapin s’échappant d’une casserole. Le lapin à GILL devint avec le temps “LAPIN AGILE” nom avec lequel ce cabaret perdure encore de nos jours”.
Courteline disait de lui : « Gill, à soi seul, est toute une époque, comme Hugo tout un siècle. »
Le poète Jules Jouy l’a dépeint ainsi :
Fort comme un grand coq droit perché
Sur ses larges ergots de pierre,
Moustache noire en croc, paupière
Où l’œil ne s’est jamais caché
Front que l’on voudrait empanaché
De quelques feutres à plume fière
Crayon d’or comme une rapière
Au point rudement accroché.
http://www.encres-vagabondes.com/
Victor Hugo
Père Lachaise André GILL (1840-1885)
95eme division (1ere ligne, K, 29)
Caricaturiste et chansonnier
Louis Alexandre Gosset de Guines, sous le pseudonyme d’André Gill, traverse le Second Empire en illustrant ses contemporains dans le journal satyrique La Lune (1865-1868), qui sera interdit.
Le journal reparaît sous le titre de l’Eclipse (1868-1876). C’est un journal hautement combatif avec un chiffre de tirage très élevé pour l’époque : 40 000 exemplaires. André Gill dessine aussi pour le Charivari et La Rue de Jules Vallès. Il a pris pour cible l’Empereur Napoléon III, qui s’en passerait bien; le plus cher désir du souverain étant de se faire photographier par Félix Nadar, mais celui-ci refuse obstinément.
Il “croque” tout ce qui compte à cette époque, et on lui doit les caricatures de Richard Wagner, Jules Vallès, Léon Gambetta, Jean Raspail en passant par Victor Hugo, Alexandre Dumas, Gustave Courbet, Félix Nadar, Georges Bizet, Charles Dickens, Emile Zola, Victor Schoelcher, Jules Verne, Adolphe Thiers, etc. En 1868, il est condamné pour avoir dessiné une citrouille dans laquelle les magistrats croient reconnaître un juge.
“Dans les années 70, les procès qui lui sont intentés font beaucoup pour sa renommée. Il fréquente Charles Cros et Paul Verlaine. Il reçoit la visite d’Arthur Rimbaud qui est l’un de ses admirateurs. Pendant le siège de Paris, Gill aurait appartenu à un service médical assez mystérieux et mal défini.
Dès septembre 1871, André Gill prend pour cible Adolphe Thiers. Le journal l’Eclipse disparaît en 1876 et laisse la place à La Lune Rousse (1876-1879), il en est le rédacteur en chef.
Mais le temps des caricatures s’achève, avec la maladie de leur auteur, André Gill entre à l’hôpital psychiatrique et n’en sortira que pour sa tombe. Celui qui avait écrit « On ne songe qu’à créer des maisons de fous, quand ouvrira-t-on des maisons pour imbéciles ? Meurt le 1er mai 1885 dans une cellule de Charenton”. Sa tombe est une concession gratuite par arrêté préfectoral en date du 30 juillet 1887.
sources : http://www.appl-lachaise.net/
coucou j’adore Paris, c’est si beau, mais j’ai un gros coup de coeur pour Montmartre.Biz boubou
Merci pour vos petits mots, bonne journée
Alors là, la visite devient sérieuse, on s’attaque aux détails… Merci, j’adore ! Bises et bonne soirée.
toujours aussi intéressants tes articles ce personnage a un air moqueur sur sa statue le sculpteur a bien travaillé bonne soirée bises cath
Bonjour Francine, Je ne comprends pas non plus,mais aujourd’hui mercredi, j’ai bien reçu ton article daté de ce jour et il y avait déjà 2ou3articles avant le mien, d’où mon étonnement à la lecture de ton commentaire! Bisous, Mireille du Sablon
que de souvenirs de nos grands hommes dans ce cimetière
bonne journée et grosses bises
janine
Une belle statue, merci des explications.
Bonne journée
Bisous
bonsoir un gtand bonhomme cet andré gill merci pour toutes ces explications bonne soirée bises
Bonjour Francine, J’aurais bien voulu le connaître, ce gaillard!
Belle journée, bises,Mireile
Bonjour Francine, un beau buste au visage jovial et une chevelure un peu folle. Belle sculpture. Je constate que beaucoup d’artistes ont fini en hopital spy. Bonne journée et gros bisous ma douce
Il avait une sacrée chevelure le gaillard…. Belle journée
très interessante série d’images sur ce superbe cimetière
bisous et bonne soirée, Francine
Très belle statue de ce grand homme. Merci pour toutes ces explications très enrichissantes ma Francine. Bises et bonne soirée
Coucou,
j’adore montmartre ! ! !
mon point de chute c’est “La butte en vigne”
Bises Roger
comme je le disais ce matin à Véro j’aime bien le noir et blanc, ça apporte à la photo une certaine authenticité..encore bien gris ce matin…bisous.
J’a pris des photos du “Lapin agile” que je posterai prochainement!Très intéressant ton article!!!Gros bisou!
Bonsoir Francine, Encore des explications bien claires accompagnées de très belles photos. Le noir et blanc s’y prêtent bien. Bonne soirée, bises, Mireille
Magnifiques ces photos en noir et blanc Francine. Merci pour toutes ces explications qui enrichissent ton billet. Bises et bonne soirée
Coucou, je passe te souhaiter une excellente soirée !!
bisous
un grand monsieur qui mérite ton hommage
belle soirée
un bon choix ce noir et blanc avec ce genre d’article !! j’aime bien la photo de la Une !!
Bonjour Francine, ce noir et blanc est sympa et nous fait remonter d’un siècle..
Le temps est doux, on sent que l’été revient…
a demain et belle journée
très interessant***
bonne journée
c’est une vraie leçon d’histoire que tu as écrit
bonne journée
grosses bises
janine
Il a été un sacré bonhomme tout de même…..;-)
Whaou quelles photos !!! Et surtout quel batiment…Gros bisous, Marguerite !
Oh la la je suis super nulle je ne connaissais pas une miette… gros bisous… Nénette va bien et se repoile doucement mais ma fille la surveille comme le lait sur le feu car c est susceptible de revenir…
C’est toujours avec un temps peu clément que je passe te faire une grosse bise.