Keith Haring au Centquatre
The political line ( la ligne politique)
5 rue Curial Paris 19ème
“l’homme meurt mais l’art demeure c’est la clé du futur”
Toutes les oeuvres de Keith Haring ont un sens politique.
Le Centquatre présente les oeuvres grand format de l’artiste, parmi lesquelles des bâches et des peintures sur les thèmes de la religion, de la menace nucléaire et du Sida ainsi que plusieurs sculptures monumentales comme Head Through Belly et King and Queen. La pièce monumentale des Dix Commandements (dix panneaux de sept mètres de haut) fera l’objet d’un accrochage spectaculaire dans une salle.
Untitled (Head through Belly) Sans titre (Tête à travers ventre) 1987
Acier peint, collection particulière, Courtesy Lio Malca, New York
Keith Haring reprend dans cette sculpture une image fréquente dans ses peintures, celle d’un personnage qui traverse le ventre d’un autre. Elle lui a été inspirée par la mort de John Lennon, tué par balle en 1980.
The dancing dog. Les visiteurs étaient invités à prendre la pose devant la sculpture.
Keith Haring, Untitled (Red Dog )
Le chien est un motif récurrent dans l’oeuvre de Keith Haring. Il peut symboliser la violence de la police mais aussi l’opprimé (the underdog en anglais)
Biographie
1958 : naissance le 4 mai à Reading, près de Kutztown en Pennsylvanie.
1977-1978 : Keith Haring s’inscrit à la Ivy School of Professional Art de Pittsburgh pour se former au dessin publicitaire. Il quitte l’école au bout de quelques mois et étudie en autodidacte le travail de Klee, Dubuffet,
Pollock, Christo…, puis découvre les oeuvres d’Alechinsky lors d’une rétrospective au Carnegie Museum of Art de Pittsburgh. En juillet 1978, le Center for the Arts de Pittsburgh lui consacre sa première exposition.
1978-1979 : Il s’installe à New York et découvre une ville cosmopolite et énergique. Il assume son homosexualité et la vit pleinement. Il s’inscrit à la School of Visual Arts (SVA) où il étudie entre autres la sémiotique. Parmi ses professeurs on compte Joseph Kosuth ou Keith Sonnier. Il expérimente de nombreuses techniques telles que la vidéo, la performance et les collages. Il découvre l’oeuvre de William S. Burroughs et Brion Gysin. Il rencontre des musiciens, des artistes performers, et des graffeurs mais aussi Kenny Scharf, Jean-Michel Basquiat, Tseng Kwong Chi, John Sex, avec qui il fréquente les clubs new-yorkais.
1980 : Il commence à dessiner à la craie sur les panneaux noirs qui recouvrent les emplacements publicitaires laissés vacants dans le métro (jusqu’en 1985) : c’est l’époque des Subway drawings. Il participe à de nombreuses expositions, entre autres dans des boites de nuit, comme le Club 57 ou plus tard le Mudd Club.
1981 : Il fait la connaissance du jeune graffeur LA II, avec lequel il collabore pendant plus de trois ans. Il peint sur des matériaux divers (plastique, métal, objets trouvés, statues de jardin…).
1982 : Il projette durant un mois une animation sur un panneau lumineux de Times Square à New York. Il participe à la Documenta 7 de Cassel en Allemagne organisée par Rudi Fuchs et commence à sillonner l’Europe pour de nombreux projets. Tony Shafrazi devient son galeriste et organise sa première exposition personnelle qui connaît un vif succès. Il peint sa première fresque sur le mur d’un terrain de basket sur Houston Street.
1983 : Il se lie d’amitié avec Andy Warhol. Il expose à la Biennale du Whitney Museum de New York et à celle de São Paulo au Brésil. Il peint sur un corps pour la première fois – celui du chorégraphe Bill T. Jones –, puis l’année suivante sur celui de Grace Jones. Il expose des reliefs en bois et des sculptures chez Shafrazi.
1984 : Il participe à la Biennale de Venise. Il se tourne vers des actions caritatives en faveur des enfants. Il voyage en Europe et participe à Figuration Libre – France/ USA, une exposition collective au Musée d’Art
moderne de la Ville de Paris / ARC.
1985 : La galerie Leo Castelli à New York organise une exposition de ses sculptures. Le CAPC – musée d’Art contemporain de Bordeaux, lui consacre sa première exposition personnelle dans un musée.
1986 : Il ouvre une boutique, le Pop Shop dans le quartier de Soho à New York, où il vend des produits dérivés de son art. Il exécute des peintures murale à New York (Crack is Wack*) (*le crack c’est pourri) ou sur le mur de Berlin, et participe au festival de la Wiener Festwochen à Vienne où il collabore avec Jenny Holzer (Protège moi de ce que je veux).
1987 : Il réalise un mur peint à l’hôpital Necker pour enfants malades à Paris.
1988 : Il apprend qu’il est séropositif, comme nombre de ses proches atteints du virus HIV. Il milite encore plus activement pour endiguer la propagation de l‘épidémie (AIDS). Il ouvre un second Pop Shop à Tokyo dans un container.
1989 : Il réalise des peintures murales à Barcelone, Monaco, Chicago, New York et Pise : on dénombre alors une cinquantaine d’oeuvres publiques de Haring dans le monde. Il crée une fondation portant son nom afin de soutenir les organisations impliquées dans l’éducation, la recherche et les soins liés au sida ainsi que les organismes à but non lucratif qui aident les enfants défavorisés.
1990 : Il meurt le 16 février à New York des suites de la maladie.
La photo de Keith Haring est tirée de mon livre.
Je préfère les lotus! mais il en faut pour tous les gouts
Bonne journée Francine
Le moins qu’ on puisse dire, c’ est qu’ il était hyper-actif !
Comme tu le dis, il s’ est complètement assumé, même si son choix l’ amené à mourir jeune !
Personnellement je ne suis pas trop admiratif des oeuvres figuratives, mais elles s’ adressent à tout le monde !
Un reportage complet, qui a dû te prendre pas mal de temps !
bonne journée
bisous
Kryg …le retour….dur dur de reprendre le rythme après de longues semaines d’absence.Merci pour tes petits mots sympas….tu as encore bien bossé pendant ce temps.Toujours aussi riche en photos qu’en commentaires….Et toi comment vas-tu…tu vas quand même prendre quelques jours de détente bientôt..!! Le soleil est toujours là quel temps magnifique nous avons ….Bisous la grande reporter….
Il a créé vraiment beaucoup d’oeuvres ! j’aime que tu décortiques un tableau comme ça parce que, honnêtement, seule je n’y aurais pas vu toutes ces symboliques ! merci à toi ! bises
Même si je n’aime pas trop je suis admirative devant l’engagement de cet homme, un homme de coeur, un vrai!
Bisous. Christiane
1958, c’est surtout l’année de ma naissance.Ah le SIDA ! il en a tué et en tuera encore du monde. Bonne soirée. Bisous. Yves
…il semble être aller jusqu’au bout de ses rêves, il aurait pu encore créer ….
Bonne journée, bises de Mireille du Sablon
Bonjour Francine
Ce fut un artiste très prolifique et très engagé… on ne peut qu’être admiratif devant sa créativité, son énergie, ses engagements… c’est un Artiste avec un grand A…
Gros bisous et belle journée
Chronique
Bonjour Francine,
32 ans, c’est jeune pour mourir…
Amitiés, Frans
Hello Francine
A nice , il y a un batiment qui ressemble etrangement à celui que tu nous montres , ce sont les anciens abattoirs que l’on appelle maintenant “Chantier Sang Neuf” et qui sont un espace d’exposition à l’art contemporain et à toutes autres formes d’art. Ton expo y serait tres bien la aussi …
bizz
pat
totalement originales ces oeuvres – bonne semaine fleurie – bises
bonjour Francine je n’ai jamais vu ce genre d’exposition c’est un peu particulier mais ça vaut la peine de voir bisous
Marcel
Trop moderne pour moi
A bientôt
Je découvre la vie et l’oeuvre de cet artiste que je ne connaissais pas
Bonne soirée Francine, bisous.
bonsoir Francine – je trouve incroyable comme cet homme a eu une vie courte, peut-être mais intense et productive … j’aime beaucoup le chien rouge mais le jaune m’inspire plus de réflexion … je fais le parallèle avec une personne au cou emprisonné dans un carcan comme au moyen-âge … carcan des idées reçues, carcan des habitudes ou des diktats sociaux … tout est envisageable même l’idée de nombrilisme et d’égocentrisme suggérée par l’auteur avec ‘la tête à travers le ventre” … en bref, ces statues “parlent”,
merci_ de demander des nouvelles : papa va un peu mieux .. bien entouré pour le week-end du 15 aout – çà lui a fait du bien au moral …
gros bisous
PS : j’ai de gros problème avec mon ordi … demain, je l’emmène chez le “doktor” … plus de drivers USB – c’est “ballot” pour “lire” mes photos sur mon disque dur externe !! PFFF
bisous
Une magnifique biographie pour ce grand artiste ma Francine. Merci.
Bises et bon lundi. ZAZA
Et bien il n’a pas fait de vieux os… j’suis dur quand même!!!
Bon lundi
Jean
Bonjour Francine cet artiste a eu le courage d’aller jusqu’au bout de ses pensées créatives.
bon lundi monique
Bonjour Francine je ne suis pas sensible a ce genre d’art, mais par contre tes photos de lotus sont superbes Je te souhaite un très bon mardi Nos amitiés bises Qing&René
un reportage très intéressant. Belle soirée, muxu
coucou Francine
je dois reconnaitre que c’est original !!!!!!je reviens doucement sur le blog (sourire) Bisous
c est surtout cette partie que j ai vu à la télé… bonne soirée bisous
bonsoir Francine,
Eh oui , les grands artistes nous quittent ,mais ne meurt jamais leurs oeuvres en témoignent
C’est la cas de Heith Harring .
Bonne soirée
amitiés
j’ai longuement travaillé avec la craie sur tableau noir, mais aucun talent artistique que pédagogique !!
bisous
bonjour cet homme était un battant il a oeuvré jusqu’a sa fin bonne semaine bises
un e biographie impressionnante , il est partout cet homme !
un vrai boulimique
bonjour francine
je l’aime moins,je trouve ses peintures un peu trop naïves
Le temps est mitigé aujourd’hui et nous ne sommes pas à l’abri d’une averse
Je te souhaite de passer une bonne journée
bisous