FIAC outdoor 2012 Jardin des Tuileries
Carlos Cruz-Diez Chromosaturation, 1965
Plexiglas, aluminium
732 × 244 × 122 cm
Présentée par Denise René, Paris
L’œuvre Chromosaturation pour une allée publique de Cruz-Diez aux Tuileries, présentée par la galerie Denise René, est une version de celle qui a été installée en 1969 à la sortie du métro Odéon, au Boulevard Saint-Germain.
Carlos Cruz-Diez un artiste haut en couleurs…
Carlos Cruz-Diez est né en 1923 à Caracas au Venezuela.Il vit et travaille à Paris. Pourtant, si l’artiste a adopté la France, celle-ci tarde à le reconnaître.
Il est arrivé à Paris en 1960 : « Quand je suis venu à Paris, j’ai dit à ma femme : « On recommence à zéro. » ». Il s’est installé rue Pierre-Semard, voie peu passante du 9e arrondissement. Il occupe, avec sa famille et ses collaborateurs, plusieurs espaces répartis des deux côtés de la rue. Sa “factory” se cache derrière les carreaux de verre opaque d’une ancienne boucherie, dont l’enseigne aux grandes lettres peintes en est toujours visible.” « Avant, il y avait un boulanger, un marchand de parapluies… » Il éclate de rire, peu enclin, malgré ses 88 ans, à la nostalgie”.
Lui qui aime cette ville qu’il a découverte à 32 ans, regrette que le Centre Pompidou n’ait pas voulu accueillir cette exposition qui rassemble quelque cent cinquante de ses œuvres, de 1940 à nos jours.
“À Caracas, Cruz-Diez se débattait avec les sombres prédictions familiales – « Artiste ? Tu veux finir ivrogne et tuberculeux ? » – et avec l’idéologie du réalisme socialiste. « Je croyais que l’art pouvait changer la société, la misère. Je me sentais peintre, mais chaque fois que je finissais un tableau, c’était la dépression, parce que je voyais que ce n’était pas bon».”
À Paris, il a la révélation d’une palette de ciels subtile, très différente des paysages contrastés des Caraïbes. “Carlos Cruz-Diez rêve alors de rendre compte de « la couleur au présent, en train de se faire ». Dès lors, sa recherche prend la forme d’une réflexion dont le tableau devient « un support ». Porté par l’aphorisme de Cocteau – « Il ne s’agit pas seulement de créer, il faut croire » –, il gagne le jour sa vie comme graphiste et travaille la nuit à ses œuvres. « Bien sûr, souligne-t-il, ça a pris beaucoup de temps parce que personne ne comprenait rien. C’était nouveau. » Pour illustrer son propos, il se saisit d’une toile de petit format composée de fines bandes verticales qui suscitent des vibrations d’harmonies changeantes. Il la fait bouger sous nos yeux : « Dans ce tableau, la couleur est au présent».”
Il explore alors un nouveau chemin vers la perception, et implique directement le spectateur dans l’oeuvre,qui se modifie selon la lumière et la façon dont il la regarde. C’est avec une rigueur obsessionnelle que l’artiste élabore ses dispositifs cinétiques (en mouvement). Il découpe, peint et colle, à l’origine de minces bandelettes de carton, puis de PVC et enfin, aujourd’hui, d’aluminium, sur un fond rayé. En 1970 il a inventé une machine à sérigraphier.Mais désormais il travaille grâce à l’informatique et l’impression numérique, qui lui ouvrent de nouvelles perspectives, et lui permettent d’expérimenter ses modélisations chromatiques.
Ainsi le maestro passe t-il le plus clair de son temps rivé à un écran. « Je conçois mes œuvres comme une partition, explique-t-il. Aujourd’hui, je suis très content de travailler avec un ordinateur parce que je vois approximativement le rendu final. Avant, je découvrais le tableau au moment où il était fini ; j’en ai détruit beaucoup qui ne me plaisaient pas. »
“Comme s’il se souvenait à l’instant de quelque chose, il plonge la main dans sa poche, en sort son iPhone, pianote, puis le brandit sous notre nez : la « Cruz-Diez App », lancée en février 2011, apparaît en fond d’écran. Téléchargeable d’abord gratuitement sur l’Apple Store, puis payante dans sa version intégrale, elle propose d’« expérimenter les comportements de la couleur » et de composer son « interprétation de Cruz-Diez ». « Quand il a créé ce logiciel, en 1995, il était vendu sur une disquette », commente en passant Gabriel, son petit-fils. Cruz-Diez jubile : « Il faut faire participer les gens. Les étonner. L’art, c’est l’étonnement».”
Les Chromosaturations sont l’aboutissement des recherches de l’artiste, qui lui ont permis de mettre en évidence le thème centrale de toute son oeuvre : introduire la couleur dans l’espace.
Les Chromosaturations sont des environnements composés de trois chambres de couleur, une rouge, une verte et une bleue, qui submergent le visiteur dans une situation monochrome absolue. La perturbation produite par l’expérience monochrome agit sur la rétine en déclenchant la notion de couleur, créant une situation physique qui évolue dans le temps et l’espace sans l’aide de la forme ou de tout type de support.
Sources : http://www.cruz-diez.com/fr/
Coucou Francine!
Superbe balade agrémentée par ces oeuvres qui méritent le détour, faute de pouvoir traverser la Maditerranée et monter sur Paris …
Gros bisous !
Des couleurs qui changent le regard…
Plaisir de la conversation téléphonique.
Bon dimanche Francine.
Bises.
je sais que je me répète mais Paris et ces éternelles
découvertes et changement est et restera toujours pour ma part la plus belle ville au monde
on est jamais au bout de ses surprises
I love Paris à tout jamais
Question couleurs cela me fait penser à la gare du centre du monde à Perpignan
A bientôt
Hello Francine
Les cubes de la perception ! hi hi hi C’est jim Morrison qui aurait été content . Il aurait lu un livre de william blake et il l’aurait peut-etre vu en 3D ! hi hi hi hi
Bon ! j’espere que tu le prends avec humour …
bisous
pat
…si cela nous permet de mieux voir les paysages aux alentours, pourquoi pas mais j’ai un peu de mal à apprécier ces couleurs trop “fortes”!
Belle journée, gros bisous de Mireille du Sablon
Petit problème pour poster des commentaires ce matin, d’où le doublon… maintenant un triplé :-))
Bonjour Francine,
De bien beaux abribus.
Il y a plusieurs ruisseaux qui portent la nom d’eau rouge dans la régon et pour cause: elles passent sur un sol riche en minerai de fer qui olorie leur lit en rouge par endroits.
Amitiés, Frans
Coucou, je passe en ce vendredi entre averses et bourrasques de vent pour te souhaiter un bon weekend. Très colorés en effet mais cela apporte de la gaieté vu le temps du moment. Bises.
Bonjour ici le temps est très maussade
petit coucou en passant
bonne fin de week end
à bientôt
cela donne un peu de gaité
nous avons toujours de la pluie
je te souhaite un bon week-end
bises
blog en pause
recevant de la famille,je serai absente jusqu’au samedi 10 novembre
amitié
janine
merci de nous faire découvrir ces oeuvres ! je n’aime pas trop les “abris bus” en couleur , mais j’aime beaucoup les éoliennes de Susumu Shingu ! bises, papé
Bonsoir Francine : Dans les années 1970 il aurait dû passer un marché national avec France Télécom . Lors du boom des cabines téléphoniques de cette époque ; il aurait fait fortune plus rapidement ? … Trop fluo pour mes yeux de carnard qui préfère le jaune …lol…Beaucoup de pluie chez nous aujourd’hui . Bises et bon week-end
j’aime bien , ca egaye le parc …. je suis sur que ton nouveau compagnon va vite s’habiter … bise francine
aux Tuileries … c’est mieux. ma mauvaise habitude de ne pas me relire.
Je viens de regarder toutes les photos de tes derniers articles mais pas tout lu. J’aime bien le miroir meurtrière, on peut jouer avec en quelque sorte.
Pas étonnant que tu aimes Paris, tu vas au Tuilerie tous les trois mois et le décor a changé entretemps.
J’espère que ça s’est bien passé avec ta visite de cet après midi. Bonne soirée … bonne nuit.
coucou Francine
un peu de couleur ça fait du bien car quelle grisaille en ce moment il pleut depuis ce matin (grrrr) Bonne soirée Bisous
sur la place Rapp on a des cubes de verre également mais ce ne sont pas des oeuvres d’art hi hi
sympa d’avoir créer des abris pour les promeneurs (mdr) en plus je crois que ce sont des couleurs tendance pour l’hiver !!
bonjour c’est vrai que ces oeuvres s’intégrent bien dans le paysage je les préférerai en abri de bus dans des quartiers modernes de certaines villes bon vendredi bises
Je n’aime pas trop, mais il faudrait que je sois dedans… merci Francine
Pour l’instant du soleil a plein, mais fraîcheur venteuse…
une idée originale et bien colorée
La tu vois Francine bien que tes photos soient belles je n’aime pas du tout!
Bonne journée
je ne suis pas pour le moderne en déco ..mais çà j’aime..et pourquoi ne pas faire nos arrêts de bus dans ces couleurs.!!
Bonne fin de semaine…et beau WE…bises
pas très naturelles les couleurs tout de meme , un peu moins flashy eut été mieux à mon avis
c est sûr j ai toujours dit que les abris bus sont une nécessité… mdr… gros bisous
Assez coloré, c’est le moins que l’on puisse dire….!!!! Cela sert-il d’abri en cas de mauvais temps…???? Bises et bon vendredi Francine.