Château de la Reine Blanche, ou hôtel de la Reine Blanche
Adresse officielle : 17 rue des Gobelins
Entrée par le 4 rue Gustave Geffroy
Des visites guidées et gratuites sont proposées par les propriétaires l’été, je n’ai pas encore les horaires. L’ensemble est ouvert pendant les Journées du Patrimoine. A suivre, car il y a des vestiges des tanneries à découvrir.
Cette vénérable demeure à pignons pointus est le légendaire Château de la Reine Blanche. Pas un ouvrage du 19ème siècle consacré à Paris n’oublie de mentionner cette curieuse bâtisse, et d’en raconter l’histoire, haute en couleurs, et invariablement fausse. On sait aujourd’hui qu’aucune reine Blanche, ni Blanche de Navarre, ni Blanche de Castille, ni Blanche de Bourgogne, n’a jamais foulé le sol de cet endroit. Au sujet de l’origine du nom, voici ce que dit un panneau de l’histoire de Paris, situé devant le 17 rue des Gobelins :
Fille de Saint Louis, Blanche fait construire rue de la Reine-Blanche,toute proche, un petit hôtel, vers 1300. Disparu au cours du XVIe siècle, cet hôtel ne survit que par sa légende et son nom, attribué à cette ancienne propriété de la famille Gobelin.
D’anciens ateliers bordent encore la cour intérieure. Le petit immeuble de brique est la Compagnie française du néons, elle donne sur la rue des Gobelins, au niveau du numéro 17.
L’Ilot de la Reine Blanche
Les plus anciens corps de bâtiments datent de la fin du XVème siècle. Situés derrière la Manufacture des Gobelins, entre les rues Berbier du Mets, Gustave Geffroy et la rue des Gobelins, ils forment l’ancien “îlot de la Reine Blanche” longeant la rivière Bièvre, recouverte en 1912. Le grand corps de logis à tourelles a été édifié entre 1500 et 1635 par la famille de teinturiers Gobelin, il deviendra le “Château de la Reine Blanche”. L”îlot fut morcelé suite à des
successions, ventes, changements de propriété et partages et sa destination initialement résidentielle devint industrielle. Il fut plus particulièrement consacré aux industries de teinturerie, huilerie et tannerie.
Longtemps laissés à l’abandon, les bâtiments ont été rénovés en 2000-2002, d’après des documents d’époque. La disposition des cours et bâtiments a été recrée telle qu’elle existait au XVIIe s. Ils furent enfin rénovés et abritent désormais de somptueux appartements privés.
La rue Gustave Geffroy, qui, avec les rues des Gobelins, et Berbier du Mets, forment un triangle dans lequel est situé l’îlot de la Reine Blanche. Derrière ces barrières à gauche, se cache la plus ancienne carrière de calcaire de Paris découverte très récemment, lors des travaux de construction d’une future crèche. A ce jour les fouilles sont terminées, la carrière est comblée.
Sauf erreur de ma part, le premier bâtiment, qui longe la rue, était afecté à l’exploitation d’une huilerie. Il a été construit au milieu du XVIIè siècle, le suivant servait d’atelier.
Le Château de la Reine Blanche et l’ensemble du site sont classés Monument historique, et inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Ce classement a certainement sauvé le bâtiment de la destruction.
sources : http://www.culture.fr/
sur site et éditions parigramme
[…] Nous traversons le boulevard Arago, à quelques centaines de mètres de la maison d’arrêt de La Santé, et nous nous arrêtons quelques instants devant l’hôtel de la Reine Blanche, pour lequel je vous livre deux versions : la légende ici et la version historique ici. […]
[…] un petit tour par le château de la reine Blanche…Vous n’aviez jamais entendu parler de ce château, en plein coeur du 13ème […]
Si bien sûr mais je ne l’ai pas encore visité, bientôt j’espère
Je ne connais pas trop Paris , mais je trouve ton blog très intéressant , un joli condensé de photos et de textes
Bravo
Douce journée
Amicalement
timilo
bonjour grace a toi je decouvre merci belle journée bises
c’est bien beau en plus c’est une bien belle architecture
bonne journée et ***
Bonjour Francine
il est vraiment très beau,merci du partage!!!
Bises et Bon après midi!!
Bonjour Francine, j’adore et je m’envole a te lire… mille mercis
Bientôt les beaux jours ** merci aussi
Belle après midi
Le 13ème ardt de Paris recèle de vrais trésors. J’ai travaillé à la Mairie du 13è et pendant l’heure du déjeuner et par beau temps j’aimais m’y promener. Vaste quartier que je ne connais pas complètement mais grâce à tes superbes photos cela me donne envie d’aller y refaire un tour.
C’est rare de voir des visites estivales gratuites . C’est très bien .
A bientôt
une HULERIE ??? huilerie veux-tu dire ?? ton explication sur le nom de cette belle batisse est surement très vrai mais je préfère croire en un fantome d’une belle dame vêtue de blanc qui déambulerait dans les couloirs à la recherche de son amour perdu … Sniff!! romanesque ce soir ta copine !! hihihiih bisous – comment se portent Messires Chats ???
La prochaine fois je ferai le 13éme arrondissement et je passerais voir le château!Merci pour le partage!
tu es une tête chercheuse …tu nous fais découvrir des endroits totalement inconnus…j’ai bataillé hier pour avoir ma bêbête en plein vol….belle journée ..bisous de nous.
Bises***
oup! j’ai fait une fâcheuse inversion de lettres . C’est bien Francine que je voulais écrire . Bises supplémentaire pour me faire pardonner
Bonsoir Francien : Cette belle batisse mérite bien ces quelques explications toujours aussi intéressantes . Merci . bises et bonne soirée
il est bien conservé dis donc!
mon coucou étoilé du mercredi
***bise***
c’est un bel ensemble bonne soirée et gros bisous janine
le quartier semble désertique.. quartier que mon mari n’a pas pensé à me faire découvrir , alors merci
bisous
Bonjour Francine, un beau bâtiment, bien restaurer. Remarque ils peuvent faire la visite gratuite au prix que doivent être les loyers des appartements. Depuis le début de l’après midi, les averses se succédent à nouveau. Bonne journée et gros bisous ma douce
c’est un hôtel particulier de nos jours ? Bel après midi.
Bises + clic de la Colline !
Bonjour ma belle, encore une découverte pour moi… merci madame… gros bisous bonne journée