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Maison de Victor Hugo Paris (2)

Maison de Victor Hugo

6 Place des Vosges Paris 4

 *L’escalier menant au deuxième étage, où se situe l’appartement de Victor Hugo. Sur les murs, des caricatures de l’écrivain, parues dans les journaux de l’époque. 

Le Salon du retour d’exil

Le 5 septembre 1870, après la défaite de Sedan, Victor Hugo rentre en France. Il a passé dix-neuf années d’exi loin de son pays. Il s’installe en avril 1874 dans un appartement 21, rue de Clichy, puis en novembre 1878, il emménage avec Juliette Drouet dans un hôtel particulier, aujourd’hui disparu. Il était situé 130, avenue d’Eylau (à l’emplacement de l’actuel n°124 de l’avenue Victor Hugo). Il y restera jusqu’à sa mort.
Le mobilier présenté dans cette salle et le lustre de Murano aux couleurs de la République, proviennent du salon de cet hôtel.
Le portrait de Victor Hugo (original peint par Léon Bonnat), est une copie exécutée par Daniel Saubes, sous la direction de l’artiste C’est Paul Meurice qui en a fait la demande, pour l’inauguration du musée. Le poète, assis de face, s’appuie du bras gauche sur un exemplaire d’Homère posé sur une table.
Un autre tableau peint par Charles Voillemot en 1879, représente les petits enfants de Victor Hugo, Georges et Jeanne, tenant L’Art d’être grand-père, publié en 1877. Ils ont offert à la Ville de Paris l’ensemble du mobilier qui garnissait la chambre de Victor Hugo, avenue d’Eylau, dans laquelle le poète décéda le 22 mai 1885.  

La table aux quatre encriers composée par Victor Hugo pour une vente de charité. “La « table aux quatre encriers » évoque les actions sociales menées par les époux Hugo à Guernesey.
En 1860, Madame Hugo organise une vente de charité au profit des enfants pauvres de Guernesey. Elle demande à Victor Hugo, George Sand, Alexandre Dumas et Alphonse de Lamartine de lui faire don de leur encrier. Lamartine envoie une petite boîte de verre qui avait contenu la poudre facilitant le séchage de l’encre et George Sand ajoute un briquet. Chacun accompagne son envoi d’un autographe. Le plateau à tiroirs comportant ces différents objets qui fut alors exécuté ne trouva aucun acquéreur et Victor Hugo l’acheta.”

Chambre de Victor Hugo
Témoignage de Georges Hugo
Georges Hugo fait revivre son grand-père dans ses souvenirs. La reconstitution de la chambre du poète, où il mourut le 22 mai 1885, est fidèle à cette description ainsi qu’aux reproductions diffusées par la presse illustrée de l’époque :

“Sa chambre à coucher, dans l’hôtel de l’avenue d’Eylau. C’était une petite pièce tendue de soie d’un vieux rouge. Des rideaux à gros plis cachaient les deux portes. Au plafond, une tapisserie encadrée d’une large bande de velours vert. Le lit de style Louis XIII à colonnes torses, venait du fond de la pièce presque jusqu’à la cheminée ; petite cheminée de marbre blanc avec un dessus de soie à festons, une pendule, deux chandeliers. Une seule fenêtre donnait sur le jardin en profondeur, par où la lumière entrait, violente, mettant des luisants sur un grand meuble à deux corps, dans lequel mon grand-père enfermait ses manuscrits. Près de la fenêtre, le haut bureau à écrire debout, avec les feuilles de Whatman, un plat encrier de Rouen à petit goulot, où était fichée une plume d’oie noircie jusqu’à la barbe, une soucoupe pleine de la poudre d’or dont il séchait les lignes fraîchement tracées. Il faisait sa toilette sur une commode Louis XV, à tiroirs ventrus incrustés de fleurs en marqueterie. A coté du lit, sur un chiffonnier de chêne sculpté, une Justice de plâtre doré tenait son glaive en un geste froid. Un tapis de Smyrne étouffait les pas”

sources : www.paris.fr

19 commentaires pour “Maison de Victor Hugo Paris (2)”

  1. Merci de me permettre de renouveler notre visite dans ce très beau lieu.
    Tes photos sont superbes comme d’habitude.
    Tu es une inconditionnelle du CANON, il me semble.
    bisous et à bientôt

  2. J’ai visité celle de Jules Vernes à Amiens, il y a une quinzaine de jours .Et je pense que nous avons ressenti toutes les deux l’âme de ces écrivains …
    Celle de Victor-Hugo est néanmoins plus somptueuse.

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